Référence pour investigation
Les examens complémentaires
En 2022, c’est un peu plus de 1 femme sur 5 dépistée qui a dû passer des examens complémentaires après une première mammographie.
Le taux de référence était en diminution depuis quelques années, mais il a augmenté en 2021. Il est maintenant de 23 % lors d’une première mammographie et de 9 % pour les mammographies suivantes. Cette différence entre les mammographies initiales et subséquentes peut notamment s’expliquer par des particularités aux seins non connues chez les femmes ayant une première mammographie, par exemple des microcalcifications. Malgré tout, ces taux s’éloignent des objectifs visés, tant pour les mammographies initiales (un taux inférieur à 7 %) que pour les mammographies subséquentes (un taux inférieur à 5 %).
Les recommandations émises au terme de l’investigation
En 2021, environ 4 100 mammographies ont donné un résultat anormal, nécessitant ainsi un examen complémentaire. Pour la très grande majorité des femmes (78 %), ce sont des clichés supplémentaires en imagerie qui seront recommandés lors de ces examens (donnée non présentée).Les recommandations émises au terme de l’investigation radiologique sont :
- le retour au programme de dépistage dans 51 % des cas,
- un suivi à 12 mois pour 1 %,
- un suivi à 6 mois pour 29 % des femmes,
- et des examens supplémentaires (notamment une biopsie) pour 19 % d’entre elles.
SOURCES DES DONNÉES
- Système d’information du Programme québécois de dépistage du cancer du sein (SI-PQDCS), Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), mai 2023.
- Ministère de la santé et des services sociaux (MSSS). Programme québécois de dépistage du cancer du sein : cadre de référence, Direction générale de la santé publique, Québec, 1996, 67p.
Révisé le 22 avril 2024