Questions fréquentes sur les examens complémentaires

Il s’agit d’une image mammographique réalisée avec une compression sur une zone précise du sein qui permet au radiologiste de distinguer si l’anomalie détectée à la mammographie de dépistage est réelle ou non. Des zones qui semblent anormales à la mammographie de dépistage apparaissent souvent comme normales lors de la compression.

L’échographie est une technique d’imagerie médicale qui utilise des ondes sonores plutôt que des radiations (rayons X) et ne cause aucune douleur. C’est une façon d’obtenir des images de l’intérieur du corps. Elle est fréquemment utilisée comme complément aux images obtenues par mammographie ou suite à la découverte d’une masse lors de l’examen des seins. Son utilisation permet de savoir s’il s’agit d’une masse liquide (kyste bénin) ou d’une masse solide qui pourrait nécessiter une investigation plus poussée.

L’échographie ne peut remplacer la mammographie. Malheureusement, l’échographie ne permet pas de visualiser autant de détails qu’une mammographie (comme les microcalcifications) et ne peut donc pas être utilisée comme outil de dépistage.

C’est un examen complémentaire diagnostique qui permet d’explorer une anomalie dépistée à la mammographie ou à l’examen clinique ou de surveiller les changements de certaines anomalies bénignes mieux vues à l’échographie qu’à la mammographie.

La thermographie utilise les rayons infrarouges pour détecter les variations de température à la surface du corps. Elle a déjà été utilisée pour le sein, mais n’est plus recommandée.

Cet examen n’est plus pratiqué, car ses résultats ne sont ni assez fiables, ni suffisamment précis. Les thermographes ne sont pas approuvés pour le dépistage du cancer du sein par Santé Canada. Ils ne remplacent pas l’examen périodique de surveillance et de dépistage du cancer du sein.

Seule la mammographie a été démontrée comme moyen de dépistage efficace pour réduire la mortalité par cancer du sein.

L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est un examen réalisé par un appareil qui produit des ondes électromagnétiques (champ magnétique) grâce à un aimant très puissant. L’IRM peut occasionnellement compléter l’investigation d’une mammographie anormale.

La tomographie par émission de positrons, surnommée TEP ou encore PET Scan (en anglais), est un examen d’imagerie en médecine nucléaire qui emploie une forme de sucre radioactif pour créer des images des fonctions du corps et du métabolisme.

Cette technique permet d’évaluer de façon précise l’étendue d’un cancer dans d’autres organes que le lieu primaire du cancer.

La galactographie est un examen radiologique qui permet de visualiser les canaux galactophores du sein, par lesquels s’écoule le lait. La principale indication de la galactographie est un écoulement sanguin ou séreux unilatéral du mamelon. La galactographie ne vise pas à remplacer la mammographie pour diagnostiquer un cancer du sein.

La scintimammographie est un examen d’imagerie en médecine nucléaire qui peut être utilisé à l’occasion comme examen complémentaire lorsque les résultats des autres examens ne permettent pas de tirer de conclusion. On injecte d’abord un produit radioactif (Sestamibi de technicium 99m), puis plusieurs images des seins et des aisselles sont prises. Ce produit va se concentrer dans les cellules cancéreuses si elles sont présentes.

Outre l’inconfort relié à l’injection, il s’agit d’un examen sans douleur.

La scintimammographie ne peut remplacer la mammographie pour le dépistage. Aucune étude ne démontre son efficacité pour réduire la mortalité par cancer du sein dans ce contexte.